Arbre généalogiqueArbre généalogique.
Infections respiratoiresInfections respiratoires : viroses (petite enfance), pneumonies bactériennes, tuberculose (notion de contage).
Pathologies pulmonaires ayant nécessité une hospitalisation : maladies obstructives, emphysème, dilatation des bronches.
AtopieAtopie (= capacité à se sensibiliser aux allergènes de l’environnement, dont témoigne la positivité des tests cutanés) : asthme (+++), rhino-conjonctivite saisonnière, eczéma (= dermatite atopique), urticaire.
Malformations constitutionnelles ou acquises de toute partie de l’appareil respiratoire (interventions chirurgicales ou traumatismes thoraciques).
Mucoviscidose.
Principal facteur de risque de maladies respiratoires, notamment de broncho-pneumopathie chronique, cancer des voies aéro-digestives supérieurescancer des voies aéro-digestives supérieures.
Consommation d'alcoolConsommation d'alcool.
Facteurs de risque de pneumopathie à bacille gram négatif et de cancer des voies aéro-digestives supérieurescancer des voies aéro-digestives supérieures.
Exposition passée ou actuelle aux toxiques dans le cadre professionnel (maladies professionnelles répertoriées par l’HAS) ou domestique :
Insuffisance cardiaqueInsuffisance cardiaque, porte d'entrée infectieuseporte d'entrée infectieuse, intervention chirurgicale récente (risque d'embolie pulmonaired'embolie pulmonaire).
Vaccination anti-tuberculeuseVaccination anti-tuberculeuse
Date et résultats du BCG et du dernier test intradermique à la tuberculine.
Crise d'asthmeCrise d'asthme favorisée par aspirine, ?-bloquants et anti-inflammatoires non stéroïdiens, touxtoux déclenchée par inhibiteurs de l’enzyme de conversion, pneumopathie interstitiellepneumopathie interstitielle induite par la cordarone.
Thrombo-embolique veineuseThrombo-embolique veineuse.
Attention : contraception oralecontraception orale + tabactabac = augmentation du risque d’ embolie pulmonaire
embolie pulmonaire
.
Explication physiopathologique : les poumons et la plèvre viscérale n’ont pas d’innervation sensitive, à la différence de la plèvre pariétale et des structures médiastinales. La douleur provient donc de la plèvre par soit :
Description : sensation de gêne ou d’inconfort respiratoire.
Caractéristiques à préciser par la mesure de la fréquence et des mouvements respiratoires
A quantifier selon :
Echelle NYHAEchelle NYHA.
Description : sifflement respiratoire anormal, perceptible à n’importe quel temps de la respiration, mais toujours plus fort lors de l’expiration.
Explication physiopathologique : obstruction partielle des voies aériennes inférieures (sténose bronchique).
Orientation étiologique : asthme, Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO), bronchiolite, tumeurtumeur ou corps étranger.
Description : expiration brusque, saccadée et bruyante, tantôt volontaire, tantôt réflexe (cf. « 7 caractéristiques d’un symptôme »).
La toux peut être productive (toux grasse) ou non (toux sèche) selon qu’elle s’accompagne ou non d’une expectoration.
Explication physiopathologique : toujours pathologique, permet de maintenir perméables les voies aériennes, en éliminant un excès de sécrétions ou de particules étrangères. Peut être provoquée par l’irritation :
Description : rejet par la bouche de sécrétions sous-glottiques, ramenées au cours d’efforts de toux.
Explication physiopathologique : phénomène expulsif satellite de la toux. Peut ne pas être extériorisée mais déglutie, notamment chez la femme.
OdynophagieOdynophagie.
HoquetHoquet.
Modification de la voixModification de la voix.
Description : ronflements : bruits respiratoires anormaux, uniquement inspiratoires, survenant pendant le sommeil.
Explication physiopathologique : obstruction partielle des voies aériennes supérieures (VAS) (naso-, oro- ou hypopharynx) entraînant un écoulement forcé de l’air, sous l’effet d’une augmentation de l’effort, devient turbulent et entraîne la vibration des structures nasopharyngées.
Orientation étiologique :
Forme particulière : associés à des épisodes d’apnée (obstruction complète des VAS avec fermeture du pharynx > 10 s), une hypersomnie diurne avec des accès soudains d’endormissement, des céphalées au réveil et des troubles du sommeil, ils doivent faire évoquer un syndrome d’apnée du sommeil.
Altération de l'état généralAltération de l'état général.
L’examen est bilatéral, symétrique et comparatif, de face et de dos, patient dévêtu jusqu’à la ceinture, en position assise ou debout.
Abondance : bronchorrhée (volume > 100 mL/jour soit 1/2 verre).
Aspect macroscopique.
Diagnostic différentiel : crachats salivaires et raclements de gorge ramenant des sécrétions naso-sinusiennes.
Description : rejet, au cours d’efforts de toux, de sang rouge vif, aéré, provenant de la partie sous-glottique de l’arbre respiratoire.
Sa valeur sémiologique d’appel est la même, quelle que soit son abondance, mais il faut toujours la quantifier : grande abondance (> 500 mL en 24 heures), moyenne abondance (1/2 verre ou plus au cours de quintes successives), ou faible abondance (quelques crachats sanglants).
L’hémoptysie est suivie pendant quelques jours de crachats de moins en moins abondants, devenant noirâtres = queue de l’hémoptysie (intérêt diagnostic rétrospectif).
Explication physiopathologique : hémorragie intra-luminale.
Orientation étiologique : dilatation des bronches, tumeur bronchiquetumeur bronchique, infectionsinfections (tuberculose, aspergillome), embolie pulmonaireembolie pulmonaire ou infarctus pulmonaire ; impose dans tous les cas un bilan clinique et radiologique.
Diagnostic différentiel : épistaxis déglutie (saignement d’origine ORL sus-glottique), gingivite hémorragique, hématémèsehématémèse.
Situation normale :
Cicatrices d'interventions chirurgicales.
CVCCVC.
Œdème en pèlerineŒdème en pèlerine.
Rappel : ventilation alvéolaire (VA) :
La VA peut être diminuée (hypoventilation) ou augmentée (hyperventilation).
Description : compter le nombre de cycles respiratoires (1 cycle = 1 inspiration + 1 expiration) sur 1 minute.
Situation normale : la respiration normale (eupnée) a un rythme régulier, sans pause respiratoire, avec FR ? 15 cycles/minute et Vt ? 500 mL (8-10 mL/kg de poids idéal).
Situations pathologiques : le rythme peut être irrégulier ; il faut toujours prendre en compte, non seulement la FR, mais aussi le degré d’ampliation thoracique pour déterminer le type de la dyspnée.
Inspiration : le diaphragme est le seul muscle inspiratoire mis en jeu ; en se contractant, il s’abaisse et repousse les organes abdominaux vers le bas, entraînant un soulèvement antérieur de l’abdomen qui apparaît avant le gonflement de la cage thoracique.
Expiration : phénomène passif (sans mise en jeu des muscles expiratoires) ; se fait dans le sens inverse ; avec Durée Expiration ? 2 x Durée Inspiration.
Description : évaluer l’amplitude et regarder la symétrie des mouvements respiratoires.
Situation normale : ampliation thoracique symétrique.
Situations pathologiques
Description : dépression inspiratoire anormale des espaces intercostaux (tirage intercostal), de la région sus-sternale (tirage sus-sternal) ou des creux sus-claviculaires (tirage sus-claviculaire) ; on peut aussi observer un battement des ailes du nez avec diminution inspiratoire du calibre des orifices narinaires (chez l’enfant +++).
Explication physiopathologique : signe de fatigue diaphragmatique : le diaphragme ne suffit plus à ventiler ; les muscles inspiratoires accessoires entrent alors en jeu (contraction des muscles intercostaux externes, tirage intercostal ; sterno-cléïdo-mastoïdiens, scalènes, trapèzes, tirage sus-sternal et sus-claviculaire) ; le battement des ailes du nez s’explique par la pression négative générée, qui mobilise les parois narinaires, plus souples chez l’enfant.
Orientation étiologique : insuffisance respiratoire aiguëinsuffisance respiratoire aiguë, quelle qu’en soit l’origine.
Attention : leur disparition peut être un signe d’amélioration ou de gravité (épuisement).
Description : asynchronisme thoraco-abdominal avec mouvement respiratoire abdominal inversé : l’abdomen « rentre » à l’inspiration et « sort » à l’expiration.
Explication physiopathologique : signe d’épuisement ou de blocage diaphragmatique : le diaphragme ne peut pas s’abaisser et « refouler » les organes abdominaux ; les muscles inspiratoires accessoires fonctionnent encore et génèrent une dépression intra-thoracique qui entraîne de façon passive le diaphragme vers le haut, et se transmet ainsi à l’abdomen.
Orientation étiologique : insuffisance respiratoire aiguë (niveau de gravité supérieur à celui du tirage), obstruction des VAS.
Description : contraction visible des muscles abdominaux lors des efforts expiratoires. A ne pas confondre avec la respiration abdominale paradoxale.
Explication physiopathologique : mise en jeu des muscles expiratoires : intercostaux internes (non visible), grands droits, grands obliques, petits obliques.
Orientation étiologique : obstruction des voies aériennes inférieuresobstruction des voies aériennes inférieures(VAI).
Description : examinateur : mains réchauffées, appliquées de haut en bas sur le thorax du patient.
L’apex se déplace avec la partie inférieure du médiastin, vers l’hémithorax où siège un processus attractile (collapsus pulmonaire, fibrosefibrose) ; ou, à l’inverse, vers l’hémithorax sain suite à une pleurésiepleurésie de grande abondance.
Description : rechercher un ou des point(s) douloureux électif(s) à la pression.
Explication physiopathologique : les poumons n’ayant pas d’innervation sensitive, un point douloureux en regard des structures osseuses et cartilagineuses oriente vers une douleur pariétale par atteinte de la paroi thoracique ou du tissu sous-cutané, du grill costal ou du rachis, de la plèvre.
Attention : palpation de la xiphoïde physiologiquement douloureuse.
Orientation étiologique : arthrites arthrites (sternochondrite, costochondrite), traumatisme, infection ou tumeur.
Diagnostic différentiel : atteinte cardiaque ou œsophagienne : bien préciser les caractéristiques de la douleur.
Description : rechercher une tuméfaction (malformation, traumatisme du thorax avec atteinte pariétale ; tumeur bénigne ou malignetumeur bénigne ou maligne), un œdème en pèlerine ( syndrome cave supérieursyndrome cave supérieur), ou un emphysème sous cutanéemphysème sous cutané (traumatisme du thorax ou du cou avec pneumomédiastin, pneumothoraxpneumothorax compressif ; médiastinitemédiastinite).
Description : avec un mètre-cordon, mesurer la différence de circonférence thoracique entre l’inspiration et l’expiration au niveau de la ligne mamelonaire. Situation normale : N = 6-8 cm.
Description : patient et examinateur dans la même position que pour l’examen du thorax ; demander au patient de répéter distinctement « 33 » à haute et intelligible voix, ou de parler normalement.
Situation normale : l’examinateur perçoit un léger frémissement, de façon symétrique.
Explication physiologique : lorsque le patient parle, les vibrations des cordes vocales sont transmises à la paroi thoracique par l’intermédiaire des conduits bronchiques, structures solides de l’arbre aérien.
Pouls paradoxalPouls paradoxal.
Aires ganglionnairesAires ganglionnaires.
Recherche d’ adénopathies sus-claviculairesadénopathies sus-claviculaires (drainage lymphatique des poumons).
Description : avec l’extrémité du médius de la main droite, frapper le médius de la main gauche posé à plat sur un espace intercostal, des sommets jusqu’aux bases pulmonaires.
Situation normale : les poumons normaux ont une sonorité symétrique et tympanique (aérique).
Description : patient : respire lentement, profondément et régulièrement par la bouche ouverte ; examinateur : ausculte de bas en haut, avant et après avoir demandé au patient de tousser :
En arrière :
1. Bases pulmonaires.
2. Régions inter-scapulovertébrales.
3. Régions sus-scapulaires.
4. Face antérieure du thorax.
5. Creux sus-claviculaires.
6. Régions axillaires.
Attention : risque de malaise par hypocapnie si hyperventilation profonde prolongée. Situation normale : murmure vésiculaire bilatéral et symétrique sans bruit surajouté.
Bruit normal, dans le dos et les régions antéro-latérales :
De forte intensité :
Explication physiologique : écoulement de l’air dans les voies aériennes :
Technique : examen non invasif pour mesurer la saturation pulsée en oxygène de l'hémoglobinel'hémoglobine ; capteur infrarouge placé sur le doigt, l’oreille ou le front (SpO2).
Indications : évaluation de l’oxygénation, surveillance d’une oxygénothérapie.
Interprétation (à condition que l’allure de la courbe observée sur le saturomètre soit correcte ; fiable à ± 2-4 %) : saturation « de sécurité » > 90 % (sans dépasser 95 % si IRC car risque d’induire une bradypnée du fait de la dérégulation des chémorécepteurs centraux) ; si < 85 %, traitement rapide par oxygénothérapie.
Attention : erreurs d’interprétation : fausse désaturation si vernis, faux onglesfaux ongles (obstacles à la mesure) ou extrémités froides (vasoconstriction, épaississement de la peauépaississement de la peau).
Définition : l’analyse des GDS, après prélèvement sanguin par ponction artérielle (geste invasif), a pour but de
Indications :
Au repos :
Matériel :
Gants et compresses stériles + antiseptique local (Bétadine® alcoolique) + sparadrap.
Seringue héparinée munie d’un bouchon + aiguille.
Boîte à aiguilles sécurisée.
Crème ou patch Emla® (pour anesthésie locale, à poser ? 1 h 30 avant le geste).
Technique :
Expliquer au patient le geste et son caractère potentiellement douloureux.
Au préalable, s’assurer de la bonne perméabilité du réseau artériel à l’aide du test de Hallentest de Hallen : comprimer les a. radialea. radiale et ulnaireulnaire après avoir vidé le sang de la main en fermant le poing, relâcher uniquement l’a. ulnaire, la paume de la main doit se recolorer.
(Parfois dans l'a. fémoralel'a. fémorale (exceptionnellement) : au niveau du creux inguinal).
Interprétation
Indications : examen de base. Les techniques de numérisation ont amélioré la qualité des clichés et diminué l’irradiation.
Technique : 2 incidences standards (face et profil), avec le faisceau de rayons X perpendiculaire à la plaque.
L’analyse d’une radiographie thoracique de face doit comprendre successivement :
Puis étudier le cliché de l’extérieur (contenant) vers l’intérieur (contenu) :
Silhouette médiastinale de face
Silhouette médiastinale de profil
Signe de la silhouette (de grande valeur pour la détermination topographique d’une opacité intrathoracique qu’elle soit médiastinale ou pulmonaire) : lorsque 2 opacités de densité hydrique sont en contact l’une de l’autre, leurs limites disparaissent.
Plèvre : normalement : la cavité pleurale, virtuelle, est invisible ; les scissures peuvent être visibles si elles sont tangentes aux rayons (petite scissure de face ; 2 grandes scissures et petite scissure de profil).
Autres examens :
Définition : ensemble des explorations mesurant les variables quantifiables de la fonction respiratoire. Complément indispensable de l’examen clinique et radiographique en pneumologie.
Indications : selon les recommandations du groupe d’experts de la Société de Pneumologie de Langue Française :
Technique : index des capacités d’échanges gazeux pulmonaires et en particulier de l’oxygène.
Nécessite une mesure préalable des gaz du sang pour pouvoir corriger le résultat en fonction de la concentration en hémoglobine (Hb).
Technique : évaluation de la réserve fonctionnelle respiratoire par la marche sur tapis roulant avec mesure de la saturation (SpO2) et de la fréquence cardiaque.
Réalisation :
La précision et la reproductibilité des mesures obtenues dépendent de la coopération du patient, sa motivation, sa compréhension, du pouvoir de persuasion du technicien. Un total de 3 essais avec une reproductibilité à 5 % des 2 meilleurs est habituellement suffisant. L’inspection des courbes est indispensable avant de valider une mesure.
Interprétation :
Rappel : variables quantifiables de la fonction respiratoire.
Cathétérisme cardiaque avec mesures des pressions et des résistances pulmonaires en fonction du débit et pression intra-cardiaques, écho-Dopplerécho-Doppler.
Examens cytobactériologiquesExamens cytobactériologiques.
Définition et indications : moyens de diagnostic anatomopathologique et micro-biologique.
Techniques (avec un fibroscope souple) :
Interprétation (à condition de ramener ? 50 000 cellules/mL et en l’absence de contamination par des cellules bronchiques) : LBA normal : 50 à 250 000 cellules/mL = > 85 % de macrophages, < 15 % de lymphocytes (CD4/CD8 = 1,5 à 1,8), < 2 % PNN, < 1 % PNEo (fumeurs : hypercellularité avec > 90 % de macrophages, > 3 % PNN).
Bourgeon tumoral
Indications :
Diagnostique : étude biochimique, bactériologique, cytologique et anatomopathologique du liquide.
Thérapeutique : évacuation de l’épanchement.
Matériel :
Gants, champ et compresses stériles + antiseptique local (Bétadine® alcoolique) + sparadrap.
Anesthésique local (Xylocaïne®), en l’absence de contre-indication + aiguille avec seringue adaptée et robinet à 3 voies (pour pouvoir effectuer l’ensemble du geste, anesthésie comprise, en un seul temps) + minimum de 4 tubes de prélèvements (biochimie, bactériologie, anatomopathologie et cytologie).
Boîte à aiguilles sécurisée.
Technique :
Patient : assis, penché en avant ; après explication du geste et de son caractère potentiellement douloureux.
Interprétation :
Définition et indications : étude histopathologique de la plèvre pariétale à la recherche d’un processus infectieux (tuberculose) ou tumoral.
Technique : après une anesthésie locale large, la biopsie est réalisée avec un gros trocart.
Attention : la présence de liquide dans la plèvre est nécessaire pour pratiquer ce geste.
Réactions cutanées tuberculiniquesRéactions cutanées tuberculiniques.
Définition et indications :
Le Tubertest à 5 unités de tuberculine (test de référence) met en évidence une réponse à médiation cellulaire contre un mélange standardisé de fragments de Mycobacterium tuberculosis.
Matériel
Technique
Interprétation
La lecture se fait à la 72e heure par la mesure en mm de l’induration palpée (et non pas de l’érythème). Seuil de positivité = 5 mm en l’absence de vaccination, 10 mm si vaccination.
Explication physiopathologique : secondaire à une atteinte de la paroi thoracique.
Orientation étiologique : multiples (traumatique, infectieuse, inflammatoire, tumorale).
Fréquence cardiaqueFréquence cardiaque, mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardie ± hypertension ou hypotension artérielle.
Fréquence respiratoireFréquence respiratoire ± augmentée.
Signes fonctionnels :
Douleur siégeant au niveau de la paroi thoraciqueDouleur siégeant au niveau de la paroi thoracique.
Dyspnée aiguëDyspnée aiguë.
Morphologie du thoraxMorphologie du thorax : voussure ou enfoncement anormal.
Mouvements respiratoiresMouvements respiratoires : polypnée superficielle ; ampliation thoracique diminuée selon l’intensité de la douleur, asymétrie (hémithorax immobile, volet costal).
Modification éventuelle des repères anatomiques de surfacerepères anatomiques de surface (sternum, clavicule, arcs costaux).
Recherche de douleur provoquéedouleur provoquée.
Palpation des parties mollesparties molles : recherche d’une tuméfaction, d’un emphysème sous-cutané.
MatitéMatité (si épanchement pleural associé) ou tympanismetympanisme (si pneumothorax associé).
Diminution du murmure vésiculairemurmure vésiculaire.
Bruits surajoutésBruits surajoutés : râles crépitants ou ronchi (si retentissement sur le parenchyme pulmonaire sous-jacent).
Radiographie thoracique : recherche de fractures de côtes, d’opacités des parties molles.
ECG : élimine une cause cardiaque.
Gaz du sang : évaluent le retentissement sur l’hématose.
Explication physiopathologique : irruption d’air dans la cavité pleurale. L’air, attiré par la pression négative régnant entre les feuillets pleuraux, entraîne un collapsus passif du parenchyme pulmonaire.
Orientation étiologique :
Fréquence cardiaqueFréquence cardiaque, mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardietachycardie ± hypertension ou hypotension artériellehypertension ou hypotension artérielle ; adiastolie aiguë en cas de pneumothorax compressif (par tamponnade gazeuse).
Augmentation de la fréquence respiratoirefréquence respiratoire.
Morphologie du thoraxMorphologie du thorax : parfois asymétrie par voussure.
Mouvements respiratoiresMouvements respiratoires : polypnée superficielle ; ampliation thoracique asymétrique.
Recherche d’une plaie thoracique (si contexte traumatique).
Diminution ou abolition unilatérale des vibrations vocalesvocales.
Recherche d’une douleur provoquéedouleur provoquée (si contexte traumatique).
Palpation des parties molles : recherche d’un emphysème sous-cutanéemphysème sous-cutané.
Tympanisme unilatéralTympanisme unilatéral en regard du pneumothorax.
Diminution ou abolition unilatérale du murmure vésiculaireDiminution ou abolition unilatérale du murmure vésiculaire.
Parfois souffle amphoriqueParfois souffle amphorique.
Radiographie thoraciqueRadiographie thoracique :
3 degrés selon l’abondance du pneumothorax : partiel < complet < compressif (l’air, en hyperpression dans la cavité pleurale, refoule le médiastin).
Remarque : cliché en expiration forcée uniquement si doute.
Rechercher des signes de gravité :
Gaz du sangGaz du sang : évaluent le retentissement sur l’hématose.
Explication physiopathologique : épanchement liquidien (transsudat, exsudat, pus, chyle, sang) d’abondance variable dans la cavité pleurale, décollant les 2 feuillets.
Rappel : la quantité de liquide physiologiquement présent dans la cavité pleurale (permettant aux 2 feuillets de glisser l’un contre l’autre lors des mouvements respiratoires) est d’environ 50 mL.
Fréquence cardiaqueFréquence cardiaque, mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardie ± hypertension ou hypotension artérielle.
Augmentation de la fréquence respiratoirefréquence respiratoire.
Fièvre.
Signes fonctionnels :
Douleur thoracique : basithoracique, irradiant à l’épaule, augmentée par l’inspiration profonde ou la toux.
Dyspnée, d’importance variable selon l’abondance de l’épanchement et l’état du parenchyme pulmonaire sous-jacent.
Toux sècheToux sèche.
Morphologie du thoraxMorphologie du thorax : parfois asymétrie par voussure.
Mouvements respiratoiresMouvements respiratoires : polypnée superficielle ; ampliation thoracique asymétrique.
Modification éventuelle des repères anatomiques profondsrepères anatomiques profonds (trachée, apex cardiaque).
Diminution ou abolition des vibrations vocalesvibrations vocales en regard de l’épanchement.
MatitéMatité uni- ou bilatérale : franche, à concavité supéro-interne déclive, dont le niveau supérieur dépend de l’importance de la pleurésie (courbe de Damoiseau).
Diminution ou abolition du murmure vésiculairemurmure vésiculaire en regard de l’épanchement.
Frottement pleuralFrottement pleural et souffle pleurétiquesouffle pleurétique à la limite supérieure de l’épanchement.
Explication physiopathologique : maladie inflammatoire chronique des voies aériennes, résultant d’une hyperréactivité bronchique entraînant un trouble ventilatoire obstructif réversible.
Fréquence cardiaqueFréquence cardiaque, mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardie ± hypertension ou hypotension artérielle.
Augmentation de la fréquence respiratoirefréquence respiratoire.
AEGAEG.
Morphologie du thoraxMorphologie du thorax : distension globale.
Mouvements respiratoiresMouvements respiratoires : polypnée superficielle, avec frein expiratoire ; ampliation thoraciqueampliation thoracique diminuée ; respiration abdominale, signes de luttesignes de lutte (si mise en jeu des muscles accessoires). Au maximum : bradypnéebradypnée et pauses respiratoires = signes d’arrêt respiratoire imminent.
Signes d’ insuffisance cardiaque droiteinsuffisance cardiaque droite par compression du VD (tamponnade gazeuse) si crise grave.
Signes d’ insuffisance cardiaque droiteinsuffisance cardiaque droite.
Tympanisme bilatéralTympanisme bilatéral.
Râles sibilants bilatérauxRâles sibilants bilatéraux.
Diminution voire abolition bilatérale du murmure vésiculairemurmure vésiculaire.
Signes d’ insuffisance cardiaque droiteinsuffisance cardiaque droite.
Radiographie thoraciqueRadiographie thoracique : distension thoracique, mais le plus souvent normale.
Gaz du sangGaz du sang : si asthme aigu grave.
EFREFR : syndrome obstructif, et DEP diminué.
Bilan allergologique : tests cutanés ± dosage des IgE totaux et spécifiques (si tests cutanés positifs).
Explication physiopathologique : incapacité à maintenir une hématose normalehématose normale (PaO2 > 80 mmHg, SaO2 > 90 %, PaCO2 = 38-42 mmHg) et stable ( PaO2 < 60 mmHg et/ou PaCO2 > 45 mmHg, sans mise en jeu de mécanisme compensatoire (métabolique).
Orientation étiologique :
Signes cardiovasculaires non spécifiques : 1. fréquence cardiaquefréquence cardiaque + mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardie, hypertension ou hypotension artérielle.
Fréquence respiratoire ± augmentéeaugmentée.
FièvreFièvre.
Signes respiratoires : anomalies du rythme et de la fréquence respiratoirerythme et de la fréquence respiratoire de type variable selon l’étiologie (tachypnée, bradypnée, pauses, gasps), respiration bruyante ; signes de lutte (tirage, battement des ailes du nez), respiration paradoxale, respiration abdominale ; signe de Hoover, signe de Campbell.
Signes d'hypoxied'hypoxie :
Signes d'hypercapnied'hypercapnie :
Selon l’étiologie :
Diminution ou abolition du murmure vésiculairemurmure vésiculaire.
Bruits pulmonaires surajoutésBruits pulmonaires surajoutés : crépitants, sibilants, ronchi.
Signes de gravité :
Gazométrie Gazométrie et gaz du sang gaz du sang : évaluent le retentissement sur l’hématose.
> 40 mmHg (= hypercapnie) : hypoventilation alvéolaire.
[HCO3-] augmentés et pH normal : pathologie respiratoire chronique sous-jacente en décompensation.
[HCO3-] diminué et pH diminué : décompensation respiratoire aiguë sur poumon sain.
< 40 mmHg (= hypocapnie) : effet shunt, shunt vrai.
[HCO3-] normale et pH augmenté : hyperventilation aiguë en réponse à l’hypoxie.
La baisse de la PaO2 est corrigée par l’augmentation de la Fi O2 ? : oui = effet shunt ; non = shunt vrai.
Radiographie de thoraxRadiographie de thorax.
Recherche des signes de pathologie respiratoire :
Explication physiopathologique : incapacité à maintenir une hématosehématose normale (PaO2 > 80 mmHg, SaO2 > 90 %, PaCO2 = 38-42 mmHg), avec une PaO2 < 70 mmHg (contrôlée à 15 jours d’intervalle) en état stable (en dehors d’une décompensation aiguë).
Il n’existe pas de sémiologie propre à l’insuffisance respiratoire chronique, hormis le retentissement sur l’hématose, dont témoigne l’ hippocratisme digitalhippocratisme digital et la dyspnée chronique, en sus des signes extérieurs en rapport avec l’étiologie propre ; elle sera déclinée dans les différents syndromes causes d’insuffisance rénale chronique.
Rentrent dans le cadre des syndromes obstructifs définis par les EFREFR : rapport de Tiffeneau VEMS/CV diminué.
Explication physiopathologique : augmentation des résistances des voies aériennes distales par inflammation bronchique chronique.
Trouble ventilatoire obstructif (TVO), atteinte d’abord des petites voies aériennes par :
Oblitération luminale par accumulation de mucus (hypersécrétion bronchique) et/ou de pus.
Epaississement pariétal inflammatoire.
Perte de rigidité intrinsèque des voies aériennes (tendance au collapsus à l’inspiration).
Diminution des forces de rétraction élastique du poumon avec destruction du centre de l’acinus ( emphysèmeemphysème centro-lobulaire associé).
Fibrose cicatricielle.
Puis distension thoracique associée.
Classification des bronchites chroniques
Fréquence cardiaqueFréquence cardiaque, mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardie (si décompensation aiguë), hypertension ou hypotension artérielle.
Fréquence respiratoireFréquence respiratoire ± augmentée.
AEGAEG.
Antécédents personnels (malformations, infections) ou familiaux (arbre généalogique)Antécédents personnels (malformations, infections) ou familiaux (arbre généalogique) de bronchopathie chronique.
Facteurs de risque de maladies respiratoiresFacteurs de risque de maladies respiratoires (tabagisme +++, environnement).
Signes fonctionnels :
Absence de dyspnéedyspnée d’effort.
TouxToux + expectorationexpectoration durant 3 mois/an pendant ? 2 années consécutives.
Normal.
Radiographie de thoraxRadiographie de thorax : normale ou syndrome bronchique.
Gaz du sangGaz du sang : normaux.
EFREFR : normale ou atteinte limitée des petites voies aériennes (baisse du DEMM).
Fréquence cardiaqueFréquence cardiaque, mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardie (si décompensation aiguë), hypertension ou hypotension artérielle.
Fréquence respiratoireFréquence respiratoire ± augmentée.
AEGAEG.
Antécédents personnels (malformations, infections) ou familiaux (arbre généalogique)Antécédents personnels (malformations, infections) ou familiaux (arbre généalogique).
Facteurs de risque de maladies respiratoiresFacteurs de risque de maladies respiratoires(tabagisme +++, environnement).
Signes fonctionnels :
Dyspnée d'effortDyspnée d'effort évoluant progressivement vers une dyspnée de repos.
Toux + expectorationToux + expectoration durant 3 mois/an pendant ? 2 années consécutives.
Morphologie du thoraxMorphologie du thorax : distension cylindrique « en tonneau », malformation.
Mouvements respiratoiresMouvements respiratoires : polypnée superficielle ; ampliation thoraciqueampliation thoracique diminuée, signe de Hoover, signe de Campbellsigne de Hoover, signe de Campbell ; respiration abdominalerespiration abdominale, signes de lutte.
Respiration lèvres pincéesRespiration lèvres pincées (augmente la pression des voies aériennes pour éviter leur collapsus).
Tympanisme bilatéralTympanisme bilatéral.
Parfois diminution du murmure vésiculairemurmure vésiculaire et des bruits du cœur.
Bruits surajoutésBruits surajoutés : ronchi, sibilants.
Explication physiopathologique : distension permanente des espaces aériens distaux (au-delà des bronchioles terminales) avec destruction des parois alvéolaires, sans fibrose pulmonaire ; augmentation des résistances des voies aériennes distales par collapsus expiratoire.
2 types principaux :
Rentrent dans le cadre des syndromes restrictifs définis par les EFR : CPT diminué.
Explication physiopathologique : infiltration diffuse du tissu conjonctif pulmonaire par des cellules inflammatoires et/ou de la fibrose, responsable d’un épaississement alvéolaire, d’où une altération de l’hématose.
Fréquence cardiaqueFréquence cardiaque + mesure de la pression artériellepression artérielle : tachycardie (si décompensation aiguë) ± hypertension ou hypotension artérielle.
Fréquence respiratoireFréquence respiratoire ± augmentée.
AEGAEG.
FièvreFièvre.
Contexte clinique :
Antécédents personnels ( cardiopathiecardiopathie, cancercancer, infectioninfection).
Facteurs de risque de maladies respiratoires (environnement, traitements)Facteurs de risque de maladies respiratoires (environnement, traitements).
Signes fonctionnels :
Dyspnée d'effortDyspnée d'effort.
Toux sècheToux sèche.
CyanoseCyanose (si stade évolué).
Hippocratisme digitalHippocratisme digital (fibrose pulmonaire).
Signes d’ insuffisance cardiaque droite (ICD) insuffisance cardiaque droite (ICD) par hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) pré-capillaire.
Signes d’ ICDICD.
Bruits surajoutés : râles crépitantsrâles crépitants.
Signes d’ ICDICD.
Remarque : examen clinique complet (notamment dermatologique, rhumatologique et neurologique) indispensable au diagnostique étiologique.
Post-emboliquePost-embolique.