AEGAEG.
Associée à autres signes fonctionnels non spécifiques : céphalées, myalgies, arthralgies.
Contemporains des variations de température centrale :
Explication physiopathologique : les variations thermiques sont déclenchées par des substances pyrogènes, libérées par certains leucocytes (endogènes) ou par des agents infectieux (exogènes) ; ces substances vont agir sur l’hypothalamus (régulateur de la température centrale), provoquant frissons et vasoconstriction.
TouxToux, expectorationexpectoration, douleur thoraciquedouleur thoracique, dyspnéedyspnée.
Douleurs abdominalesDouleurs abdominales, nauséesnausées, vomissementsvomissements, troubles du transittroubles du transit.
Brûlures mictionnellesBrûlures mictionnelles, pollakiuriepollakiurie, dysuriedysurie, douleurs lombairesdouleurs lombaires.
Douleurs pelviennesDouleurs pelviennes, dyspareuniedyspareunie.
MyalgiesMyalgies, arthralgiesarthralgies.
CéphaléesCéphalées, photophobiephotophobie.
La température centrale se mesure au contact des vaisseaux sanguins d’une muqueuse : rectale ou buccale (avec un thermomètre à alcool ou électronique) ou au niveau du tympan (avec un thermomètre électronique) ; la température cutanée (moins fiable) au niveau du creux inguinal ou axillaire permet d’estimer la température centrale en ajoutant 0,5°C.
Hypothermie : température centrale < 36°C.
Amaigrissement (à chiffrer).
Couleur de peauCouleur de peau (ictère, teint gris), marbrures (si choc),
Lésions élémentairesLésions élémentaires.
Examen des crachatscrachats.
Cavité buccale,
Examen des sellesExamen des selles.
Aspect des urinesAspect des urines,
Bandelette urinaireBandelette urinaire.
Examen des organes génitaux externes,
Ecoulement urétral,
Leucorrhées.
Signes inflammatoires locaux (rougeur, gonflement et/ou tuméfaction).
Troubles de la vigilance.
Lésions élémentairesLésions élémentaires,
Anomalies des parties molles (collection, crépitation).
Vibrations vocalesVibrations vocales.
Douleur provoquée,
HépatomégalieHépatomégalie,
Toucher rectalToucher rectal.
Douleur provoquée (fosses lombaires, toucher rectal).
Bourses,
Toucher vaginalToucher vaginal.
Augmentation de la chaleur cutanée,
Epanchement intra-articulaire,
Tuméfaction des parties molles.
Hyperesthésie cutanéeHyperesthésie cutanée,
Raideur rachidienneRaideur rachidienne.
SouffleSouffle,
Frottement péricardiqueFrottement péricardique.
Bruits surajoutésBruits surajoutés.
Anémie ;
Thrombocytose ou thrombopénie ;
Hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles, leuco-neutropénie ; hyperéosinophilie ; monocytose.
Indications : devant toute situation évoquant une infection généralisée d’origine bactérienne : température > 38,5°C ou < 36°C, sepsis, choc septique ; infection de cathéter ; évaluation de l’efficacité d’un traitement antibiotique (stérilisation des hémocultures).
Technique :
Interprétation :
Paludisme,
Filariose lymphatique
Tenir compte du statut sérologique antérieur si disponible ; sinon 2 prélèvements à 15 jours d’intervalle.
Dans le sang,
Dans les urines
Dans le LCR
Indications :
Technique : écouvillon stérile appliqué et frotté sur la peau ou muqueuse (nez, gorge, tractus ano-génital) concernée, afin de recueillir les bactéries/virus/parasites/champignons présents à sa surface. Au laboratoire, ces germes sont mis en évidence par culture sur des milieux spécialisés.
Examen cytobactériologique des crachats (ECBC),
Aspiration endo-trachéale, lavage broncho-alvéolaire,
Brossage bronchique protégé.
Indication :
Coproculture ± recherche de toxine de Clostridium difficile, examen parasitologique des selles.
Indications :
Technique : prélèvement de selles mises dans un pot stérile juste après leur émission, puis analyse au laboratoire (en microscopie optique, avant et après coloration) dans les plus brefs délais, avec possibilité de stockage quelques heures à + 4°C (coproculture), ou immédiatement sur selles « fraiches » ± techniques spéciales d’enrichissement ou extraction (examen parasitologique, à répéter plusieurs jours de suite car émissions intermittente des kystes/œufs/larves).
Examen cytobactériologique des urines (ECBU).
Indications :
Technique : après avoir donné au patient un flacon et un désinfectant non alcoolisé (Dakin), lui expliquer très clairement la procédure : avec des mains soigneusement lavées, désinfecter le méat urétral à l’aide d’une compresse imbibée de la solution désinfectante puis le prélèvement s’effectue au milieu du jet (sauf en cas de prostatite où le premier jet est recueilli) dans un pot stérile (si incontinence, l’ECBU peut être réalisé par sondage urinaire) ; puis le prélèvement doit être transporté et analysé au laboratoire dans les plus brefs délais ou stocké quelques heures à + 4°C.
Interprétation :
Ponction articulairePonction articulaire.
Ponction lombairePonction lombaire.
Résultat de l’agression de l’organisme par un(e) bactérie / virus / parasite / champignon = réponse inflammatoire liée à la présence du pathogène ou à l’invasion du tissus.
Bactériémie / virémie / parasitémie / fongémie = présence de bactérie / virus / parasite / champignon dans le sang.
Conséquence de différentes agressions cliniques graves (pancréatite aiguë, ischémie, polytraumatisme, choc hémorragique, maladie de système) = association de ? 2 des signes (peu spécifiques) suivants :
SRIS + infection confirmée au moins cliniquement.
Sepsis + (dysfonction d’organe ou hypoperfusion ou hypotension) = URGENCE.
Dysfonction d’organe = hypoxémie ou diurèse < 0,5mL/kg/h ou coagulopathie ou acidose métabolique.
Hypoperfusion = acidose lactique ± oligurie ± encéphalopathie aiguë.
Hypotension = PAS < 90 mmHg ou de ? 40 mmHg des chiffres tensionnels habituels en absence d’autre cause (médicaments hypotenseurs, choc cardiogénique).
Sepsis + hypotension résistante au remplissage adapté ± signes d’hypoperfusion = URGENCE.
Association de plusieurs dysfonctions d’organes ne permettant plus le maintien de l’homéostasie sans intervention = URGENCE.
Explication physiopathologique : septicémie avec bactériémies continues à partir de végétations infectieuses (= plaquettes + fibrine + bactéries) sur l’endocarde (valvulaire ou non valvulaire) ou sur prothèse intra-cardiaque.
Portes d’entrées : infection, intervention :
A partir de cette porte d’entrée (retrouvée ou non), bactériémie initiale asymptomatique et celles-ci vont se fixer et proliférer sur l’endocarde. Les lésions sont dites alors proliférantes (végétations infectieuses) et destructrices (ulcération, perforation). Les conséquences sont l’apparition ou l’aggravation de régurgitation valvulaire ou obstruction valvulaire (plus rare).
(cathéter intraveineux avec chambre implantable)
Complications à distance :
Explication physiopathologique : inflammation aiguë des bronches et des bronchioles secondaires à un agent pathogène, le plus souvent d’origine virale (? bronchites aiguës non infectieuses par inhalation de toxiques).
Survient souvent au printemps et à l’automne.
Signes fonctionnels :
Catarrhe des Voies Aériennes Supérieures.
Persistance, aggravation ou réapparition de la fièvre.
Signes fonctionnels :
Augmentation localisée des vibrations vocalesvibrations vocales (si atélectasie par obstruction bronchique).
MatitéMatité localisée, élastique (si atélectasie par obstruction bronchique).
Aucune utilité.
Explication physiopathologique : infection aiguë des bronchioles terminales ± alvéoles ± interstitium pulmonaire.
Signes fonctionnels :
Localisée des vibrations vocalesvibrations vocales.
MatitéMatité localisée, élastique.
Pneumopathie atypique : opacité réticulaire non systématisé à type d’atteinte interstitielle.
Fièvre.
Explication physiopathologique : infection d’une ou des deux trompes de Fallope par voie ascendante, le plus souvent associée à une infection utérine (endométrite).
ArthriteArthrite.
MéningiteMéningite, méningo-encéphaliteméningo-encéphalite.