Antécédents personnels et/ou familiaux ( arbre généalogiquearbre généalogique) de pathologies digestives.
Consommateurs à risque (quantité déclarée par le patient) : homme = consommation régulière > 28 verres/semaine ; femme = 14 verres/semaine.
1 verre de bière, vin ou alcool fort = 10 g d’alcool pur ou volume en L x 8 x degré d’alcool = g d’alcool
Modalités des repas : nombre, durée, conditions.
Apports nutritionnels conseillés (ANC) : quantité de nutriments à apporter à une population donnée (adultes de 20-60 ans sans terrain particulier) afin de prévenir les carences en ce nutriment.
5 éléments à considérer pour évaluer l’état nutritionnel :
1. Apports énergétiques : femme = 2 000-2 200 kcal/j ; homme = 2 500-2 700 kcal/j.
2. Equilibre : 50-55 % de glucides (4 kcal/g) + 30-35 % de lipides (9 kcal/g) + 10-15 % de protéines (4 kcal/g).
3. Ions et oligo-éléments.
4. Eau : nature et quantité des boissons.
5. Préciser si régime particulier : hypo/hypercalorique, diabétique, sans sel, sans résidu, sans gluten.
Régimes alimentaires à risque :
Modification profonde de l’alimentation dans les pays occidentaux depuis deux siècles :
Obésité (IMC)Obésité (IMC)
HypertrigycéridémieHypertrigycéridémie
Lithiase biliaireLithiase biliaire , pancréatite aiguepancréatite aigue.
Gastrotoxiques, hépatotoxiques.
Voyages (hépatites)Voyages (hépatites), mode de vie sexuellemode de vie sexuelle/ transfusion sanguine/toxicomanie/tatouage (hépatites B et C)transfusion sanguine/toxicomanie/tatouage (hépatites B et C).
Elles peuvent être :
Description : modifications de la prise alimentaire ± de l’appétit.
AEGAEG
Description : sécheresse de la cavité buccale ; souvent à l’origine de pathologie dentaire (caries) ou gingivale associée.
Objectivée par le test au sucre (mesure du temps de fonte d’un sucre placé sous la langue) : pathologique si supérieur à 6 min.
Explication physiopathologique : diminution voire disparition de la sécrétion salivaire par atteinte (fonctionnelle ou organique) des glandes salivaires principales et accessoires.
Orientation étiologique : médicaments (benzodiazépines, ?-bloquants, belladone, atropine, antidépresseurs), déshydratationdéshydratation, syndrome de Gougerot-Sjögren (syndrome sec salivaire et lacrymal), radiothérapieradiothérapie du visage ou du cou.
Description : excès de salive dans la cavité buccale.
Objectivée par le test au sucre : pathologique si < 2 min.
Attention : certaines personnes âgées ont une salivation plus rare, plus épaisse et des difficultés pour avaler, à l’origine d’une impression d’hypersalivation à distinguer d’une vraie hypersialorrhée.
Explication physiopathologique : augmentation de la sécrétion salivaire (stimulation) ou stase œsophagienne.
Orientation étiologique : prothèse mal adaptée, infectionsinfections buccales, tumeur, diabètediabète, troubles neurologiquestroubles neurologiques.
DysgueusieDysgueusie
AgueusieAgueusie
Description : douleur lors de la déglutition du bol alimentaire ou de la salive.
Explication physiopathologique : inflammation de la muqueuse pharyngée (pharyngite) ou œsophagienne (œsophagite infectieuse ou médicamenteuse).
Sensation de gêne ou d’arrêt des aliments dans l’œsophage lors de la déglutition.
La dysphagie peut-être :
Description : remontée spontanée de liquide ou d’aliments au niveau de la bouche ou du pharynx, sans effort de vomissement.
Explication physiopathologique : mauvais fonctionnement de la jonction œso-gastrique (RGO), stase alimentaire en amont d’un obstacle œsophagien (cancer de l’œsophage, sténose, méga-œsophage), ou diverticule de l’œsophage.
Description : ballonnements (= inconfort ou gonflement au niveau de l’épigastre), souvent accompagnée d’éructations (= émission bruyante par la bouche de gaz venant de l’estomac).
Orientation étiologique : troubles fonctionnels (diagnostic d’élimination).
Description : brusques secousses de l’abdomen et du thorax s’accompagnant d’un bruit rauque caractéristique ; souvent de brève durée, cédant spontanément, ou pouvant persister plus de 72 heures (hoquet chronique).
Explication physiopathologique : contraction spasmodique répétée et involontaire du diaphragme, suivie d’une fermeture brutale de la glotte, qui freine l’arrivée d’air.
Orientation étiologique : tout processus irritant la coupole diaphragmatique ou le nerf phrénique lui-même.
Description : envie de vomir ; parfois accompagnée de symptômes végétatifs.
Explication physiopathologique : stimulation des centres de commande bulbo-protubérantiels = centre du vomissement (substance réticulée) + zone chémoréceptrice (trigger-zone : plancher du 4e ventricule à l’extérieur de la barrière hémo-méningée).
Description : rejet actif violent par la bouche de tout ou partie du contenu gastro-duodénal, volontaire, involontaire ou provoqué.
Explication physiopathologique : stimulation des centres de commande avec contraction réflexe puissante et soutenue du diaphragme et des muscles abdominaux, alors que le cardia est ouvert et le pylore fermé.
Orientation étiologique :
Description : transit normal :
Fréquence : de 2 selles/j à 3 selles/semaine.
Consistance : moulée.
Description : diminution de la fréquence des selles (? 2/semaine). S’accompagne généralement d’une diminution de l’hydratation des selles qui deviennent dures (scybales), peu volumineuses et de faible poids.
Deux types de constipation :
Description : émission de selles trop fréquentes (? 3/j), trop liquides (teneur en eau ? 80 %) ou trop abondantes (poids ? 300 g/j).
Attention la diarrhée vraie doit être distinguée de :
Description : émission involontaire de matière fécale ou suintement en dehors des défécations.
Explication physiopathologique : dysréflexie/dystonie ou aréflexie/atonie du sphincter anal par soit :
Description : émission de gaz par la bouche (éructations) ou par l’anus (flatulences).
Explication physiopathologique : production en excès de gaz gastro-intestinaux.
_
Explication physiopathologique : atteinte pariétale rectale.
Orientation étiologique : syndrome dysentériquesyndrome dysentérique, MICIMICI, cancer rectalcancer rectal.
Altération de l’état général (AEG), prise ou perte de poidsAltération de l’état général (AEG), prise ou perte de poids
Troubles sexuelsTroubles sexuels
Troubles génito-sphinctériensTroubles génito-sphinctériens, impuissanceimpuissance.
L’examen est réalisé patient dévêtu, détendu, en décubitus dorsal sur un plan dur, respirant normalement.
Poids et taille, IMCPoids et taille, IMC
A la recherche d’une perte ou prise de poids.
Examen des urinesExamen des urines
Situation normale : poids = 200 ± 50g/j (augmente avec la richesse de l’alimentation en fibres).
Situations pathologiques : le poids des selles peut être augmentée si diarrhée, diminué si constipation.
Situation normale : selles brunes à cause de la stercobiline.
Rappel de la dégradation de l’hémoglobine : hème puis biliverdine (vert), bilirubine libre, bilirubine glucuro-conjuguée (stercobilinogène) excrétée dans la bile qui sera transformé en stercobiline (marron) et urobiline dans l’intestin.
Situations pathologiques
Description : émission de sang rouge, non digéré, par la bouche, au cours d’efforts de vomissementsvomissements.
Explication physiopathologique : hémorragie digestive haute.
Diagnostic différentiel : épistaxisépistaxis déglutie (saignement d’origine ORL sus-glottique), hémoptysiehémoptysie.
Description : émission de sang noir, digéré, par l’anus.
Explication physiopathologique : hémorragie digestivehémorragie digestive haute, ou basse (jusqu’au côlon droit).
Description : émission de sang rouge, non digéré, par l’anus.
Explication physiopathologique : hémorragie digestive basse, ou haute abondante.
Attention : une hémorragie digestive peut être non extériorisée. Il faut rechercher des signes cliniques indirects comme des troubles hémodynamiques ( tachycardietachycardie, hypotension artériellehypotension artérielle), une anémie ferriprive…
Eruption
PurpuraPurpura
EcchymosesEcchymoses
HirsutismeHirsutisme
AlopécieAlopécie
DépilationDépilation
Hippocratisme digitalHippocratisme digital
Ongles blancsOngles blancs
Gynécomastie
Description :
Situation normale : symétrique (volume, aspect de la paroi).
Situations pathologiques : l’abdomen peut être distendu de façon :
Description : visualisation anormale des mouvements péristaltiques sous forme d’ondulations sur la paroi abdominale.
Explication physiopathologique : signe de lutte : augmentation d’amplitude des mouvements péristaltiques (permettant la progression du bol alimentaire) le plus souvent en raison d’un obstacle (occlusion intestinale).
Mouvements respiratoires abdominauxMouvements respiratoires abdominaux
Description : regarder l’amplitude et la symétrie des mouvements de la paroi abdominale antérieure lors de la respiration.
Situation normale : mouvement abdominal antérieur, symétrique.
Situations pathologiques : les mouvements respiratoires abdominaux peuvent être diminués voire disparaître :
DouleurDouleur
Douleur abdominaleDouleur abdominale
Description : demander au patient de : gonfler, rentrer le ventre, tousser. Ces actions sont normalement indolores.
Explication physiopathologique : valeur sémiologique analogue à celle d’une défense abdominale.
ŒdèmesŒdèmes
Description : rechercher des modifications des repères anatomiques et la présence de lésions élémentaireslésions élémentaires.
Edentation, prothèse amovible, hygiène parodontale ; rétraction des gencives ; gingivite.
Télangiectasies ; bullesbulles hémorragiques (thrombopénie) ; fente palatine (ouverture entre les segments du palais qui aurait dû se fermer durant les premières semaines de grossesse).
Télangiectasies, aphtes, zones de pigmentationpigmentation ; hémorragies ( thrombopéniethrombopénie).
NodulesNodules
Description : patient : en position genu pectorale ou en décubitus latéral gauche, en chien de fusil ; examinateur : inspecter la marge anale avec un bon éclairage, en écartant les plis radiés pour exposer la zone cutanée lisse de l’anus.
Tuméfaction variqueuse formée par la dilatation d’une veine des plexus hémorroïdaires du canal anal (externes ou internes en fonction de la position par rapport à la ligne pectinée).
Ulcération de la partie basse du canal anal, sous la ligne pectinée ; presque toujours (9 cas/10) au pôle postérieur.
Tuméfaction rouge, lisse, tendue ± écoulement périanal intermittent de pus par un orifice souvent induré et en relief.
Tuméfaction rouge, plus à distance de la marge anale, dans le sillon interfessier, centrée par un poil.
Description : ensemble des troubles neuro-psychiquesneuro-psychiques liés à l’insuffisance hépatocellulaire, favorisés par les dérivations portosystémiques (spontanées ou interventionnelles).
3 stades de gravité croissante :
Description : patient : genoux demi-fléchis, bras le long du corps ; respirant doucement bouche ouverte ; examinateur : les 2 mains réchauffées, à plat et rapprochées par leur extrémité, avec la pulpe des doigts, palper l’abdomen cadrant par cadrant, en commençant à distance de la zone spontanément douloureuse.
2 points douloureux profonds importants :
Situation normale : abdomen souple, dépressible, indolore.
Situations pathologiques :
Explication physiopathologique : inflammation du péritoine par irritation directe ou en regard d’un organe digestif en souffrance ; par gravité croissante (sensibilité, défense, contracture).
Orientation étiologique : toute pathologie viscérale abdominale ± compliquée de péritonite.
Attention : chez les patients âgés sous corticoïdes ou chez les patients dénutris dont la sangle musculaire abdominale est quasi-inexistante, la défense ou la contracture peuvent être absentes alors qu’il existe une péritonite.
Description : préciser ses caractéristiques :
1. Siège.
2. Volume.
3. Limites (nettes ou non).
4. Surface (lisse ou non).
5. Consistance.
6. Sensibilité douloureuse.
7. Mobilité.
8. Pulsatilité.
Orientation étiologique :
Description : demander au malade de tousser en palpant :
Rechercher et caractériser une masse expansive (recherche de signes de complication = signes d’étranglement) :
Explication physiopathologique : issue de viscères abdominaux recouverts de péritoine pariétal à travers un orifice naturel (hernie) ou acquis (éventration) de la paroi abdominale.
Description : patient : en décubitus dorsal, jambes semi-fléchies ; l’examinateur se place à la droite du patient, sur la ligne médio-claviculaire droite. La mesure se fait en repérant le bord inférieur par la palpation et le bord supérieur par la percussion (limite entre la matité pré-hépatique et le tympanisme du poumon).
Situation normale : hauteur du foie < 12 cm chez l’homme et 10 cm chez la femme.
Situation pathologique : hépatomégalie (augmentation du volume du foie).
Préciser et reporter sur un schéma daté avec calque du foie :
Orientation étiologique :
Description : douleur provoquée par la palpation de la région sous-costale droite, inhibant l’inspiration profonde.
Explication physiopathologique : inflammation aiguë de la vésicule biliaire.
Orientation étiologique : colique hépatique, cholécystite aiguë.
Attention : ce signe a une mauvaise spécificité et peut témoigner d’atteinte colique.
Reflux hépato-jugulaireReflux hépato-jugulaire
RateRate
Remarque : systématique lors de l’examen clinique initial de tout patient âgé de plus 50 ans.
Description : patient : en décubitus dorsal, jambes demi-fléchies, les poings serrés sous les fesses ; examinateur : avec un doigtier vaseliné : demander au patient de pousser lors de l’introduction du doigtier ; palpation abdominale simultanée avec l’autre main.
Apprécier successivement :
Remarque : en cas de fissure anale, une anesthésie locale est utile pour lever l’hypertonie du canal anal.
Aires ganglionnairesAires ganglionnaires
Ganglion sus-claviculaire gaucheGanglion sus-claviculaire gauche de Troisier ; ganglion inguinaux pour les tumeurs avec extension loco-régionale à la peau.
Description : examinateur : avec l’extrémité du médius de la main droite, frapper le médius de la main gauche posé à plat sur la paroi abdominale du patient.
Situation normale : la partie antérieure de l’abdomen et les flancs (occupés par l’estomac, l’intestin grêle et le côlon) sont sonores.
Situations pathologiques :
Orientation étiologique : occlusion (distension gazeuse de l’intestin grêle ou du côlon), pneumopéritoine (disparition de la matité pré-hépatique : recherchée en position semi-assise).
Orientation étiologique :
Description : perception par la main posée à plat sur l’un des flancs du malade de l’onde de choc provoquée par la percussion de l’autre flanc.
Explication physiopathologique : épanchement liquidien intra-péritonéal libre.
Orientation étiologique : insuffisance hépatique, hypertension portale (ascite) ; traumatisme (hémopéritoine).
Pour préciser les données de la palpation (bord supérieur du foie)
Description : percuter une main posée à plat sur l’aire hépatique par le tranchant ou le poing de l’autre main.
Explication physiopathologique : réaction inflammatoire autour d’une collection intra-hépatique.
Orientation étiologique : abcès intra-hépatique à germes pyogènes ou amibien, ou une tumeur intra-hépatique (nécrose).
SplénomégalieSplénomégalie.
Description : avec un stéthoscope, ausculter l’ensemble du cadre colique.
Situation normale : bruits hydro-aériques présents = péristaltisme normal.
Situations pathologiques :
Souffle vasculaire hépatiqueSouffle vasculaire hépatique
Description : avec un stéthoscope, au niveau de l’aire hépatique, peut déceler :
Attention : les tumeurs secondaires du foie ne transmettent pas de bruits vasculaires.
Fibroscopie Œso-Gastro-Duodénale (FOGD), coloscopie, recto-sigmoïdoscopie, anuscopie, laparoscopie.
Indications : la ponction péritonéale (geste invasif) a un but :
Matériel :
Technique :
Patient : en décubitus dorsal.
Interprétation
Complications :
Hémato Hémato
Explication physiopathologique : passage, à travers le cardia, d’une partie du contenu gastrique dans l’œsophage. RGO = reflux pathologique = reflux symptomatique ou existence d’une œsophagite confirmée à l’endoscopie. Mécanisme multifactoriel :
Signes fonctionnels :
Typiques : d’horaire post-prandial, favorisés par le décubitus dorsal :
1. PyrosisPyrosis.
2. Régurgitations acides.
Souvent atypiques avec par ordre de fréquence décroissante :
1. Douleurs abdominales atypiquesDouleurs abdominales atypiques : brûlure épigastrique non ascendante.
2. Signes broncho-pulmonaires : touxtoux chronique, dyspnéedyspnée nocturne, asthmeasthme.
3. Douleurs thoraciquesDouleurs thoraciques : rétrosternale pseudo-angineuse.
4. Signes ORL : laryngite, enrouement, douleur pharyngée.
Aucun examen complémentaire n’est nécessaire si :
Dans tous les autres cas :
Endoscopie œso-gastro-duodénale en 1re intention (classification de Savary-Miller) :
Si pas d’œsophagite retrouvée : pHmétrie des 24 heures.
Complications :
Explication physiopathologique : déséquilibre entre facteurs d’agression (sécrétions acides et peptiques) et de défense (mucus, épithélium de surface), résultant de l’intrication de différents facteurs génétiques et d’environnement :
Signes fonctionnels
Douleur abominaleDouleur abominale caractéristique
HématémèseHématémèse
MélénaMéléna
Complications :
Rectocolite hémorragique (RCH) et maladie de Crohn. Inflammation chronique du tube digestif associée à des manifestations extra-digestives (articulaires, cutanéo-muqueuses, oculaires). Elles surviennent avec prédilection pour les adolescents et adultes jeunes. Evolution prolongée, fluctuante, sans guérison spontanée.
Examen clinique
Examens complémentaires
Complications
Voussure de la paroi abdominaleVoussure de la paroi abdominale.
Siège de la hernie et dimensions de l’orifice herniairehernie et dimensions de l’orifice herniaire.
Remarque : pour la hernie inguinale : examen plus facile sur le patient couché, cuisse repliée en abduction.
Contenu du sac herniaire :
Aucun
Hernie étranglée :
Explication physiopathologique : interruption du transit intestinal normal, se traduisant par un arrêt total des matières et des gaz. Elle peut être :
1- Mécanique :
2- Fonctionnel : par iléus paralytique : réflexe ou inflammatoire (post-opératoire, infection, hémorragie, ischémie, troubles métaboliques, médicaments).
Examens complémentaires
Explication physiopathologique : inflammation ou infection aiguë du péritoine :
Orientation étiologique : multiples (traumatique, infectieuse, tumorale, inflammatoire).
PercussionPercussion Disparition de la matité pré-hépatique (= pneumopéritoine clinique).
URGENCE chirurgicale : aucun examen ne doit retarder la prise en charge thérapeutique.
Signes d’occlusion intestinale aiguë (niveau hydro-aérique sur le cliché debout de face, mucographie gazeuse sur le cliché couché de face).
Il existe 2 types de calculs : cholestérolique (80 %) et pigmentaire (20 %).
Explication physiopathologique :
Formation des calculs cholestéroliques en 3 stades :
1. Stade chimique : sécrétion par le foie d’une bile sursaturée en cholestérol.
2. Stade physique : précipitation et nucléation des cristaux de cholestérol.
3. Stade de croissance des calculs.
Facteurs favorisants : âge, ethnie, sexe féminin, obésité, maladies et résections iléales, médicaments (œstrogènes, hypolipémiants).
Explication physiopathologique : destruction du pancréas par activation des enzymes pancréatiques avec inflammation aiguë avec œdème souvent associée à de la nécrose.
Orientions étiologiques : 2 principales : lithiase biliaire (50 %) et éthylisme chronique (30-50 %).
Discordance entre gravité des signes fonctionnels et généraux et pauvreté de l’examen clinique.
TympanismeTympanisme (si iléus réflexe).
Explication physiopathologique : fibrose mutilante, irrégulière, intra-lobulaire, ± inflammatoire du parenchyme pancréatique ; le plus souvent calcifiante ; avec des anomalies des canaux pancréatiques (irrégularités de calibre, amas protéiques intra-canalaires).
Orientations étiologiques : éthylisme chronique (90 %).
Le risque de survenue de pancréatique augmente linéairement avec le niveau de consommation d’alcool ; durée moyenne de consommation d’alcool avant manifestation clinique = 15 ans chez l’homme et 10 ans chez la femme.
Typiquement (80-90 %) 2 phases :
1. 1re phase (10 à 15 ans) : crises douloureuses abdominales et complications aiguës à type de poussées de PA.
2. 2e phase (en moyenne 10 ans après les premiers symptômes) : disparition des douleurs et installation de l’insuffisance pancréatique exocrine (syndrome de malabsorption) et endocrine (diabète).
Dans 10 à 20 % des cas, absence de symptômes douloureux à la phase initiale.
Altération de l’état généralAltération de l’état général.
Douleur abdominaleDouleur abdominale caractéristique, obligeant le malade à restreindre son alimentation voire à jeûner.
Examens complémentairesExamens complémentaires
Explication physiopathologique : 2 mécanismes :
1. Digestion insuffisante des lipides dans l’intestin grêle : par insuffisance pancréatique exocrine, ou insuffisance des sels biliaires.
2. Altération de l’épithélium du grêle.
Altération de l’état général Altération de l’état général