Evaluation par tranches successives de l’atténuation des rayons X : « densité » des structures anatomiques (référence = eau).
Coupes axiales ± reconstruction dans d’autres plans ou 3D.
± Iode IV : « réhaussement » si prise de contraste.
Etude globale de médiastin + poumons.
Anatomie fine de :
Irradiant.
CI au Scanner : femme enceinte.
Examen difficile : patient agité, ne supportant pas le décubitus
CI à l’iode IV : allergie à l’Iode, myélome, biguanides, insuffisance rénale insuffisance rénale , insuffisance cardiaqueinsuffisance cardiaque congestive.
Peu sensible pour l’exploration du réseau vasculaire pulmonaire distal (sous-segmentaire et au-delà).
1. Diagnostic,
recherche de complications, suivi de l’évolution et stratégie thérapeutique des pathologies :
Médiastinale.
Tumorale bronchique parenchymateuse, pleurale.
Broncho-pulmonaire diffuse.
Interstitielle.
2. Radiologie interventionnelle.
Injection IV de microsphères marquées (isotope radioactif) qui s’arrêtent dans les capillaires pulmonaires puis comptage de l’ « activité » isotopique = fonction de perfusion tissu + cinétique du marqueur.
6 incidences (FA, FP, OAD, OAG, OPD, OPG).
Peu irradiant.
Etude globale des poumons.
Exploration de la vascularisation pulmonaire distale.
Faible précision anatomique.
Interprétation difficile en cas d’affection pulmonaire associée à des troubles de la vascularisation.
Diagnostic d’embolie pulmonaire : zone qui n’est plus vascularisée = lacune triangulaire à pointe hilaire et à base pleurale.
Inhalation d’un gaz radioactif couplée à la scintigraphie de perfusion…
… pour pouvoir interpréter les défauts de perfusion en fonction des troubles de ventilation.
Diagnostic de l’embolie pulmonaire sur poumon anormal à la radiographie thoracique (affection pulmonaire sous-jacente).
Différence des temps de relaxation (T1 et T2) des protons H+ traduit en « intensité » du signal.
Coupes dans tous les plans ±
reconstruction 3D.
± Gadolinium IV : « réhaussement » si prise de contraste.
Précision anatomique +++ : étude de moelle osseuse, cartilages, appareil capsulo-ligamentaire, muscle, graisse (infection, tumeur, traumatisme).
Os et air = pauvres en H+ :signal nul.
Vaisseaux sanguins = H+ circulants : signal nul ; CI à l’IRM : pace-maker, clip neuro-vasculaire.
Examen difficile : patient de réanimation, claustrophobe, enfants, femmes enceintes.
CI au Gadolinium IV : insuffisance rénale terminale.
Très peu utilisée en pneumologie (sauf pour l’exploration des tumeurs des sommets pulmonaires ou envahissant le rachis).
Opacification directe des vaisseaux pulmonaires par un produit de contraste radio-opaque (iodés hydrosolubles).
± Numérisation :
1. Angiographie pulmonaire = opacification de l’artère pulmonaire par abord veineux fémoral.
2. Artériographie bronchique = opacification des artères bronchiques à partir de l’aorte par abord artériel fémoral.
Précision anatomique +++ : meilleur moyen d’étude des vaisseaux pulmonaires.
Invasif, irradiant.
CI relative (car injection d’un volume réduit de produit de contraste grâce à numérisation) : allergie à l’iode.
1. Angiographie pulmonaire : de moins en moins utilisée pour le diagnostic d’embolie pulmonaire car développement de techniques non invasives (angio-scanner).
2. Artériographie bronchique : embolisation de vaisseau responsable d’une hémoptysie grave.